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A la gueule de Paris

J'pourrais cracher à la gueule de Paris
Mais ça ne m'avancerait pas bien loin
J'pourrais lui hurler qui je suis
Mais ça ne servirait à rien
Ma voix se perdrait dans l'écho
Des vrombissements du métro
Des camions ou des autos
Des chauffards et des salauds

Moi j'voudrais bien faire ma place
Dans cette société de merde
Mais plus j'avance et dans la glace
Je ne me reconnais plus moi-même
J'ai peur de perdre mes idéaux
D'oublier mes rêves de marmot
De regarder les gens de haut
Ne plus penser qu'à mon ego

J'pourrais cracher à la gueule de Paris
Mais ça n'la changera pas en sainte
Car de hier à aujourd'hui
Des hommes sont morts dans son enceinte
Le froid n'est pas seul responsable
Il y avait des gens raisonnables
Parmi ceux qui les ont croisés
Ce soir-là de février

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Affranchis (Les)

Connaissez-vous l'histoire
De ces piliers de comptoir
Qui traînent dans les bars
Du matin jusqu'au soir
Ils racontent des histoires
De piliers de comptoir
S'engueulent et se bagarrent
Pour finir au placard
Refrain : Connaissez vous l'histoire des fous
Dans les rues de Paris
Connaissez-vous l'histoire de tous ces affranchis

Ils sont saoûls mais sereins
Sans assiette et sans lendemain
Sur leur visage et sur leur corps
Les traces du temps et de la mort
Mais qui ne connaît c'qu'est la vie
Quand elle t'attrape avec mépris
Te fait les poches et te sourit
Puis te replonge au fond du puits
Refrain
Ils pullulent à chaque coin de rue
Ils hullulent la nuit sous les grues
Ils font des messes à la pleine lune
Chantent leur paresse et leur fortune
Tu les croises mais sans les voir
Ils sont ton meilleur miroir
Toi qui penses que la misère
Est un mal nécessaire
Refrain

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Ange (L')

Un ange perdu dans le brouillard
Il ne sait plus bien où il va
S'est pris un boeing dans la poire
Dans sa tête il y a un trou noir
Deux trois coups d'aile et le voilà
Qui tombe juste à côté de moi
Me demande comment ça va
Je lui réponds "Pas mal, et toi ?"
Il m'annonce que Dieu est déçu
Les hommes sont tous corrompus
Lui-même a été envoyé
Pour mettre fin à l'humanité
Il en appelle à Dieu le Père
Qui lui répond : "Va te faire !
Je vais faire exploser la Terre
Avec elle toute la misère
J'ai créé des planètes d'anges
Où le malheur n'a pas de nom
Ici les hommes pissent et mangent
J'en ai assez de tous ces cons
La misère des hommes n'est plus drôle
Leurs avions fauchent mes serviteurs
Ils n'ont jamais compris leur rôle
Qu'ils crèvent tous dans leur malheur..."
Arrête un peu ta litanie
Ici chacun pense à sa vie
On voudrait bien tous être ensemble
Mais on est partis pour attendre
Y a pas de raisons qu'on se blesse
C'est juste que l'amour nous agresse
Et pour voir fleurir la tendresse
C'est bien souvent des plumes qu'on laisse

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Attends la pluie

Je ne suis pas de ceux qui croient
La fin du monde venue
Je ne suis pas de ceux qui voient
La mort à chaque coin de rue
Je ne suis pas de ceux qui croient
Au désespoir vil et sournois
Je suis de ceux qu'ouvrent les yeux
En rêvant qu'on peut faire mieux
Ne nous engluons pas les yeux
D'idées faciles et sans voeux
Et n'assombrissons pas nos vies
Si déjà courtes et bien remplies
Je ne suis pas de ces soldats
Du marasme international
Je ne suis pas de ces prélats
Je me bats pour un idéal
Refrain : Il est venu le temps des rires et des chants
Il est venu le temps de dire aux enfants
Qu'il est venu le Printemps, écoutez c'est dans le vent

Je ne suis pas de ces gens-là
Qui regardent la télé le soir
Dont on nourrit le désespoir
A qui l'on raconte des histoires
Et je ne vois vraiment pas pourquoi
J'devrais participer à
Ce consensus infernal
Qui veut tout nous faire voir en mal
Je ne veux pas passer ma vie
Dans la haine ou le mépris
Les apôtres du triste sort
N'ont pas l'air de craindre la mort
Si peu d'heures et tant d'ennuis
Mais faut-il qu'on s'en soucie ?
Le tableau n'est pas bien gai
La télé est allumée
Refrain
J'offre un remède de grand-mère
A qui voudra bien le faire
S'il passe nuage dans ta vie
Laisse passer, attends la pluie
Car le jour reviendra bientôt
Il sera chargé d'air nouveau
On sera comme des enfants
Nouveaux-nés et pour longtemps
Refrain ad lib

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Boulimique

Je n'ai pas peur pour ma ligne
Devant les cds qui s'alignent
Je l'aime, je l'aime, je l'aime, jusqu'à l'excès
Refrain : Je suis boulimique de musique
J'en fais provision outrancière
En dévalisant les disquaires
Je m'en suis mis sous perfusion
Du rock, du jazz, de la super fusion
Refrain
Hors de question les régimes
Ou substituts alimentaires
J'ai besoin du goût d'origine
De l'apéro au dessert
Refrain

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C'est pas sûr

Refrain : C'est pas sûr, si ce son n'est pas bon
C'est pas sur moi, c'est pas sur moi, qu'ça doit retomber

Cette chanson n'a rien pour horizon (tigidi pimpon)
Aucun but ni aucune raison
Refrain
Cette chanson n'a pas de religion (tigidi pimpon)
Cette chanson ne pose pas de question
Refrain

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Ciel est blanc (Le)

Le ciel est blanc sur Paris, aujourd'hui
Comme un toit de coton, comme un ciel de faïence
Ca donne l'impression qu'on ne s'en sortira jamais plus
Ca étouffe un peu les passants
Ca étouffe les cris des enfants
Sur la Terre comme dans une boîte
Dont les maisons sont les cloisons
Il ne reste qu'à marcher tout droit devant soi
Sans devoir en saisir la raison
Ca nous bouche un peu l'horizon
De pas savoir où nous allons
Les yeux murés de béton
On voudrait percer le plafond

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Les clodauds

T’as quitté ta campagne
Pour les pavés de Paname
T’as vendu ta peau d’âne
Pour goûter le macadam
T’as fui les vignes les champs
Mais t’es tout seul maintenant
Faire face au mauvais temps
C’est pas tous les jours marrant

REFRAIN : Tous les clodauds de la capitale
N’ont pas choisi de coucher sur des dalles
Mais le dédale de la capitale
Vous prend tant qu’il ne vous laisse que dalle


T’as quitté ta fortune
Pour un sac de plumes
Pour dormir sous la Lune
Vivre sans amertume
T’as plaqué tous tes biens
Sans penser à demain
Et te voilà comme un chien
A traîner du soir au matin

REFRAIN

Mais toi qu’as vendu le macadam
Qu’as racheté ton âme
Aux trottoirs de Paname
Dis moi dis moi donc vieux copain
Toi dont le chemin est plus long que le mien
Si ça vaut vraiment le coup
De se casser le cou
En de vaines affaires
Quand la Lune est si belle
Et la vie est si pleine
Qu’il y a tant de choses à faire

REFRAIN

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Comme on a tant

C’est sa colère, c’est son enfer
C’est son rêve inversé
C’est sa lumière, c’est sa misère
C’est sa réalité

REFRAIN : Comme on a tant ri de tes rides
Attends pour chanter
Comme on a tant ri de tes rides
Attends pour danser


C’est la vieillesse, mais sans faiblesse
C’est la maturité
C’est l’allégresse, mais sans caresses
C’est la beauté fanée

REFRAIN

Tu as la foi dans tes vieux bras
Et ton agilité
Tu saltimbanques et tu te vantes
De tes succès passés

REFRAIN

Un jour viendra, tu partiras
Fleurissant le pavé
Et tu chanteras, on t’entendra
Dans tous les vieux troquets

Comme on a tant ri de toi
Il est temps de chanter
Comme on a tant ri de toi
Il est temps de danser

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Escampettes

Chacun pense à son chemin
Une caresse à la main
Chacun voit dans son voisin
Le reflet de ses chagrins
Chacun suit sa route
Avec une valise de doute

REFRAIN : Comment s’appelle la solution
Si tu m’appelles, dis-moi ton nom
Je te ferai la confidence
Comment, c’est vrai
Lâcher les apparences
La Laï Laï…


Chacun puise à sa ressource
Au regret de la Grande Ourse
Sous la palette
De nos escampettes
Il apparait qu’on est tous
Des fils et des filles de joie
D’amour et d’émoi

REFRAIN

Chacun serait dans nos yeux
Si l’on en croit la leçon
Gamins d’la Terre et des Cieux
Mais qu’avons-nous fait de bon ?
A chanter nos vies à l’envers
Faire semblant d’ordinaire

REFRAIN x2

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Fils du soleil

Je suis le fils naturel de la neige et du soleil
Devant moi le monde s'éparpille en gouttelettes fébriles
Qui viennent danser dans ma tête
C'est là qu'elles prennent une couleur dorée
Tout en dansant comme des abeilles
Attention qu'elles ne prennent trop de liberté
Car alors elles s'envoleraient
C'est pourquoi j'en fixe éparses sur le papier
Les plus téméraires et les moins délurées
Il faut les dompter
Ce n'est pas chose facile, elles ont une fâcheuse tendance
A vouloir s'en aller, sitôt chargées de mon essence
Et je me prends pour un poète
Sachant goûter le monde dans ses saveurs les plus fines
Alors que rien ne m'inspire plus de haine
Que ce qui m'est donné de voir tous les jours
Je ne trouve pas les gens beaux
Et tout ce qu'ils font me semble laid
Me blâmerait-on de préférer
Aux lignes du métro les méandres des rivières

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Gars conventionnel (Le)

REFRAIN : Je suis un gars conventionnel
Je suis un garçon convenable
Je ne suis pas original
Je suis ce qu’on nomme banal
J’avance comme tout un chacun
Sur le chemin du quotidien


J’ai pas beaucoup d’espoirs à vivre
Pas d’idéaux pas de bannière
Je n’ai pas l’espoir de mourir
En héros à la prochaine guerre
Je suis de ces êtres fantômes
Qui passent parfois comme un souffle
Qu’on n’entend pas qu’on ne voit pas
Mais que l’indifférence étouffe
REFRAIN

Chaque jour je prends le métro
Comme des millions de mes égaux
Je fais mes courses à Casino
J’ai une cafetière et un frigo
J’en veux pas à la terre entière
Je suis pas malheureux au fond
Mais je sais qu’à la prochaine guerre
C’est moi qu’on enverra au front
Car je suis un être anonyme
Et si je meurs porté aux nues
C’est que j’aurai eu l’honneur ultime
De finir soldat inconnu

REFRAIN

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Ici et maintenant

Depuis des temps immémoriaux
L’être humain se déchaîne à combattre ses peines
Pour faire de sa vie un Paradis
S’il n’y avait pas le poids de l’âge
S’il n’y avait pas tant de mirages
Combien sont ceux qui l’ont vraiment compris ?

A force de se dire que ça ne peut pas être pire
Nos contemporains s’étirent en regardant l’avenir
Un ciel bleu pour les enfants
De l’électricité produite par le vent

Mais tout commence ici et maintenant

Car les enfants grandissent et portent en leur cerveau
Ces rêves de leurs parents où les voitures roulent à l’eau
Des bus qui respectent le chant des oiseaux
L’adéquation parfaite de la nature avec la civilisation

L’harmonie

L’harmonie nous apaise, l’harmonie nous épargne
L’harmonie nous enlève la raison d’être une arme

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J'aime la musique

L’air n’est pas nouveau
J’avoue qu’il sonne un peu rétro
Mais y a pas plus beau
Pour chanter l’amour hein frérot
S’il ne te plaît pas c’est très simple n’écoute pas
Car je ne joue pas pour toi

Je joue pour tous ceux
Que ça peut rendre heureux
D’entendre un musicien
Sur le bord du chemin

Ceux qui savent vibrer
Chaque fois qu’ils voient jouer
Un bout d’accordéon
Un air de violon

Ceux-là trouveront belle
Ma petite ritournelle
Née d’une rencontre en France
De toutes mes influences

J’aime la musique
Et tout ce qui s’entend
Mais pas la politique
Qui nous bouffe notre temps


Je ne joue pas pour ceux
Que la musique dérange
Mais là-haut chez les anges
Ils seront bien malheureux

Car pour l’éternité
Les lyres et les trompettes
Les feront s’habituer
Ou bien perdre la tête

Qu’une telle vengeance
Me plaise à cette engeance
C’est ce dont je me défend
Car je ne suis pas méchant mais

J’aime la musique
Et tout ce qui s’entend
Mais pas la politique
Qui nous montre les dents


Je joue pour tous les dieux
Les démons et les diables
Saltimbanque des cieux
Troubadour infernal

Je mêle dans mes vers
Le paradis et l’enfer
Au-delà de la mort
Mon amour chante encore

Enfin je joue pour moi
Et c’est le principal
Si ça ne te plaît pas
Sache que ça m’est égal

J’aime la musique
Et tout ce qui s’entend
Mais pas la politique
Qui nous rentre dedans

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Je veux du coeur

Ca va plaire à personne mais faut bien reconnaître
Qu'on est des petits hommes sur une petite planète
Depuis le temps qu'on loue notre Terre aux étoiles
On a bien fait les fous mais jamais l'idéal
S'il y avait eu l'idée qu'on était anormaux
Avec l'amour inné sur le même bateau
Contre vents et marées aurions-nous eu les mots
Propres à nous réchauffer sans nous jeter à l'eau ?
Pré-refrain : Je ne veux plus de comment
Je ne veux plus de pourquoi
Je ne veux que la vie qui coule entre mes doigts
Refrain : Je veux du coeur
Je veux du plaisir
Je n'ai plus peur
De mon avenir

Ca va plaire à personne mais personne n'entend
La colère qui résonne depuis la nuit des temps
Elle parcourt les ruisseaux, les rochers, les prairies
Préparant le sursaut d'un éclair dans la nuit
On n'est pas condamnés on est juste au tournant
Encore quelques années dans les contre-courants
C'est pas une vie d'ascète c'est un engagement
Un contrat dans sa tête : je ne suis plus perdant
Pré-refrain
Refrain

Ca va plaire à personne que tu traces ta route
Que tu quittes la norme en repoussant les doutes
Y a pas d'alternative, y a que des solutions
Si t'as choisi de vivre alors fais attention
Pré-refrain
Refrain

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J'voudrais avoir un visage

J’voudrais avoir un visage
Saigné aux quatre veines
Pour avoir l’air moins sage
Pour avoir l’air en peine
J’voudrais avoir une image
Moins belle de moi-même
Pour avoir le courage
De surmonter ma haine

J’ai vu déjà nombreux
Des gueules défoncées
Et des gens malheureux
Dont la vie fut gâchée
Par l’acide ou le feu
Le visage brûlé
Je pense souvent à eux
Quand je suis déprimé

Je me surprend même parfois
A les envier
D’avoir sur le visage
Un signe que la vie leur a donné

J’voudrais avoir un visage
Où se lit la vérité
Pas une gueule bien propre et sage
Qu’encore rien n’a altéré
J’voudrais connaître la haine
Des gens tristes et délabrés
Qui chaque jour malgré leur peine
Trouvent la force de continuer

Je chante un hymne aux petites gens
Sur lesquelles la vie et le temps
Ont signé leur nom pour toujours

Je chante un hymne aux petites gens
Sur lesquelles la vie et le temps
Ont signé leur nom pour toujours

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Laine ou le coton (La)

Comme on pousse sur des terres
Parfois vides ou sans cœur
Avec pour seule lumière
Une soif de douceur
On voudrait être moins souvent
Les cibles préférées du temps
Comme on sait que chacun
A son lot de misère
Et l’assume avec rien
Sans pour autant se plaire
On voudrait être moins chagrin
Et pouvoir compter sur demain

REFRAIN : Et pourtant,
Que la vie est belle
Si souvent,
Quand on compte sur elle
On entend,
Grésiller nos peines
Et le vent,
Toujours nous ramène
Au levant


Comme on voit qu’on n’est pas des modèles
Et qu’on a toutes les peines du monde à être heureux
Ca nous brume les yeux
Ca nous brume les yeux
Et l’on croit qu’on n’est pas un problème
Pour tous ceux qui nous aiment
Et qui nous veulent joyeux
On se sent pas comme eux
On se sent pas comme eux

REFRAIN

Et l’on pense qu’on est à l’évidence
Qu’un compte de silences et de rêves brisés
Pas facile à aimer
Pas facile à aimer
On voit bien qu’on a pris l’habitude
D’enfiler nos pulls au fil des saisons
La laine ou le coton
La laine ou le coton

REFRAIN x2

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Loin de la Terre

Je vole dans les airs et je contemple
Le monde et ses misères en dilettante
Je suis loin de la terre et je ne suis plus lourd des torpeurs qui me hantent
Je suis loin de la terre et je m’en vante

REFRAIN : D’ici le monde est bien plus beau
On le voit des yeux d’un oiseau
D’ici la terre est bien plus belle
Mais on ne voit pas l’essentiel


Le monde est si petit qu’on croit à peine
Quand on le voit d’ici qu’il soit réel
Rubis bleu ballotté au gré des vents cosmiques
Rubis bleu ballotté au gré des vents cosmiques

REFRAIN

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Ma peau est si

Ma peau est si bronzée qu’on me jette de mon pays
Ma peau est si ambrée qu’on me renvoie loin d’ici
Ma peau est si hâlée que l’on en a détruit ma vie
Ma vie est sans papiers qu’on me jette de mon pays

Ma vie est sans papiers qu’on me renvoie loin d’ici
Ma famille est restée, je vais seul dans la vie
Ma peau est si fanée, fatiguée de subir
Ma famille est restée loin de mon souvenir

J’ai le droit de rester, j’ai le droit de partir
Je vais seul dans la vie, seul et sans souvenirs
Ma peau est si bronzée, qu’elle n’a pas d’avenir
Ma vie est sans papiers, fatiguée de subir

Ma peau est si bronzée qu’on me jette de mon pays
Ma peau est si ambrée qu’on me renvoie loin d’ici
Ma peau est si hâlée que l’on en a détruit ma vie
Ma vie est sans papiers qu’on me jette de mon pays

Ma poésie amère, fatiguée de subir
Ma guitare est ma guerre, je joue pour l’avenir
J’entends toute la misère des peuples sans sourire
Je veux chanter pour taire ceux qui les font souffrir

Je joue pour la misère, je joue pour l’avenir
J’ai le droit de me taire, j’ai le droit de partir
Ma poésie ma guerre, cessez de faire souffrir
Les gens de la misère sont pour nous l’avenir

Cessez de faire trembler le monde
Cessez de faire tomber des bombes

Cessez de faire tomber le monde

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Maquis (Le)

Quand j’aurai pris le maquis
Loin de tout, des villes et des champs
Surtout loin de Paris
Être là où les gens sont contents
Je n’aurai plus de temps
À donner aux informations
Les oiseaux chanteront souvent
Pour me dire que j’ai raison

REFRAIN : Un, deux, trois pas dans la danse
Une fois ou deux chanter l’existence
Avec le cœur et pas les yeux
Toujours à rêver mieux


Quand j’aurai eu l’idée
D’arrêter de vivre enchaîné
Et cessé de penser
Qu’il est trop tard pour commencer
Quand j’aurai pris la mort
Pour une invincible alliée
Prêt à tout faire dès lors
Pour ne pas voir ma vie s’étioler

REFRAIN

Quand j’aurai pris mes habits
Les aurai tous jetés au puits
Quand j’aurai retrouvé
L’essence d’être et d’exister
Offert à la nature
Comme son gardien, son bien-aimé
Et respirer l’air pur
Loin des villes et des cités

REFRAIN
Mais en attendant j’ai
Bien trop d’attentes et de regrets
Et la vie que j’espère
Semble toujours rester en l’air
Et pendant tout ce temps
Moi j’erre à l’infini, c’est navrant
Mais au prochain tournant
Que ferai-je...?

REFRAIN

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Marchand de chansons

J’ai acheté cet air à un marchand de chansons
Qui n’avait pour en faire qu’à penser à son nom
Dont la vie toute entière était tout un poème
De rires et de larmes de chant et de bohème

Un type un peu paumé
Qui rêvait d’exister
Qui n’avait pour l’écouter
Qu’une guitare éventrée

On a joué ensemble pendant deux ou trois heures
Il avait le feeling et moi j’avais le coeur
J’ai appris tout un monde perdu de débauchés
Où résonnaient dans l’air des rythmes endiablés

Un monde fait d’esprit
Où chacun crée sa vie
Où chacun crée son chemin
Ses amours ses haines et son destin
Sa beauté sa laideur et son lendemain

J’ai appris tout un monde où l’homme existe vraiment
Où l’art et la folie font oublier le temps
Où l’on pleure où l’on rit on rêve à chaque instant
On use la poésie pour faire passer le temps

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Médecin des âmes 2

Qu’importe la vie ou le temps
Si je n’ai pas d’argent
Je trouverai bien le moyen
De pas crever comme un chien
On ne laisse pas mourir ainsi les pauvres gens
Pourquoi me réserverait-on un sort différent ?
Je crois que le monde a besoin de rêver
Au point où il en est, il risque d’exploser
Justement, je suis médecin des âmes
Et mes mots savent guérir
Les plus mauvais souvenirs qui pourraient y loger

REFRAIN : Ôyez braves gens, écoutez le chant
Résonnant du fond de la nuit des temps
Flottant dans le vent, on entend des rires d’enfants
Laissez le rentrer, de tous les côtés
La beauté, l’amour et la liberté
Laissez vous flotter, vers un peu d’éternité


Sous nos armures se cache un pays
Où l’on chasse au trésor tout au long de la vie
On y voit des hommes et des femmes arpentant
Les contours de la même solitude
C’est une affaire de honte et de mépris
Il n’y aurait de soleil que pour les cœurs épris
On le croit, on le voit, on en fait une loi
Et on passe à côté de soi

REFRAIN

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Merci aux amis

Je t'attendrai le temps qu'il faudra
Je t'attendrai s'il faut toute la vie
Refrain : Merci aux amis x4
Tu donnes un sens à ma vie
Tu fais que j'avance que je suis qui je suis
Refrain
Ce que tu me donnes n'a pas de prix
Ce que tu me donnes c'est de ta vie
Refrain

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Mon moi minable

Mon moi minable apparaît toujours par hasard
Mon moi minable ne mène nulle part
Mon moi minable a des idées bizarres
Mon moi minable est un sacré trouillard
Quand il vient je n'ai plus goût à rien
Il attise mes pires pensées
Réveille tous mes regrets
Emporte mes sourires et mes plus beaux souvenirs
Me tire vers le fond toujours plus profond

Mon moi minable est un écorché vif
L'amour le brûle et lui fait peur
Mon moi minable est un enfant chétif
La haine le plonge dans la terreur
Mon moi minable est mon pire ennemi
Nul ne sait me faire tant de mal que lui
Mon moi minable use tous les stratagèmes
Pour me dégoûter de moi-même
Mon moi minable est un virtuose
Versé dans l'art de haïr toutes choses
Et principalement la vie et le temps

De question sans réponse en éternel pourquoi
Il y a bien des raisons pour haïr ici-bas

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Nu comme un ver

Je n’ai pas pris le train des changements certains
Où l’on vous pousse à bout, on vous colle un destin
J’ai pas voulu rentrer dans la marche du monde
Qui voudrait nous broyer et pompe nos secondes
J’ai pas voulu signer le contrat pernicieux
Qui fait de nous des rats, éternels envieux
J’ai pas voulu me faire la main sur mes semblables
Ni choisir la misère comme développement durable
Je ne vois pas ma planète à l’aube d’un âge d’or
Multiplier la dette des plus faibles aux plus forts
Pas un sou ils n’auront de ma production
Si ma vie leur échappe qu’ils écoutent cette chanson

REFRAIN : Je serai nu comme un ver
Mais bercé de lumière
Nu comme un ver
Mais bercé de lumière
Je serai nu comme un ver
Mais bercé de lumière
Nu comme un ver
Mais bercé de, mais bercé de lumière !


Ils ont depuis longtemps mis la main sur les biens
Offerts par la nature à tout le genre humain
Sous le nom de progrès ils ont coupé les liens
Qui unissaient les êtres en un même destin
Mais quel est l’ennemi ? A-t-il un nom ou bien
S’est-il insinué dans le coeur de chacun ?
Se repaissant à l’aise de nos voeux de bonheur
Et semant le malaise au royaume du coeur

REFRAIN

Et maintenant nous sommes tous face au fait accompli
Seuls sur la route à chercher notre vie
Comme au sortir d’un rêve on lutte avec l’oubli
Mais avec un désir tout neuf d’harmonie

On sera nu comme un ver
Mais bercé de lumière
Nu comme un ver
Mais bercé de lumière
On sera nu comme un ver
Mais bercé de lumière
Nu comme un ver
Mais bercé de, mais bercé de lumière
Mais bercé de lumière x3

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On s'entend plus

On s’entend plus chanter l’amour c’est du sang frais pour le dessert
On s’entend dire des histoires que l’on va finir en enfer
Ca fera un beau remue-ménage ça va en réveiller certains
On entendra les loups hurler comme dans le temps on aura peur

On souffrira du temps qui passe dans moins d’illusions de plastiques
Nous laverons nos mains à des sources boueuses non javelisées
On sentira grandir en nous la crainte de ne pas comprendre
Et l’on perdra cette habitude de croire que l’on comprend tout

Ca fera du travail aux croque-morts car bien peu vont le supporter
Et l’on verra tomber des corps du haut de buildings éventrés
Quand de leurs ruines se relèveront les peuples se mettront à chanter
Leur monde n’était que de papier il n’y avait rien à en tirer
Leur science une quête insensée de plaisir et d’éternité
Leur pouvoir n’était qu’illusoire
Leur argent avait trop de dents
Leur justice était une passoire pour enfermer nos dissidents

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On signe avec la vie

On signe avec la vie
Sans remords ni plaisir
Tout en se faisant croire
Qu’on est bien seul ici
Sur d’étranges chemins
On ballade nos rêves
Plus rien ne nous retient
Comme on avance on sème
Et c’est quand l’un d’eux pousse
Qu’on veut y voir du sens
Des chemins de traverse
Loin de la délivrance
Un parcours ignorant tout des êtres en présence

Ca nous fait si longtemps
Qu’on veut se voir vraiment

Alors on pousse au vice
Au crime ou à l’injure
On n’est pas sans rappeler
Nos vieilles déchirures
Quand on étale un signe
Devant nos yeux absents
On s’effarouche, on prie
Pour un ciel plus clément

Alors si t’en trouves un
Pour dompter ton abîme
Prends le bien dans ta main
Vois si ton cœur s’incline
Fais-en ta panacée
Sans attendre en retour
Le plaisir est assez
De se baigner d’amour

Et s’il n’en fallait qu’un
Je te le donne en mille
Ne cherche pas plus loin
Depuis l’temps qu’il t’habille
C’était un grand destin
Mais tu as renoncé
Fais donc un vœu pour demain
De tout recommencer

Une terre un cadeau
Une vie une trêve
Une planète un joyau
Le jardin de nos rêves

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Pavés de la capitale (Les)

Dans l’ombre d’une place sous de vieux arbres gris
J’ai vu l’horrible face d’un monde fourmillant
Leurs yeux étaient mi-clos et cherchaient la pénombre
Car la lumière blessait leurs âmes aveugles
Se rejoignent ici les fourrures de Paris
Et d’autres masques encore s’y montraient aussi pâles
Quelques-uns vieux de vingt ans
Et d’autres vieillards de soixante dix ans
Quelques-uns abandonnés sur les pavés de la capitale

Dans l’ombre d’une place sous de vieux arbres gris
Les masques de Paris viennent faire leurs grimaces
Pourries par les années leurs faces surannées
Montrent malgré le fard qu’il est déjà trop tard
Pour la plupart de ces hommes devenus des fantômes
Qui hantent la journée les ruelles du marais
Car si l’on n’est au coeur les Vosges vous avalent
Et dans votre malheur votre visage devient pâle
Tandis qu’on vous retrouve
Abandonné sur les pavés de la capitale

Paris est un dédale où comme des insectes
Vivent hommes et femmes en des cloaques infectes
Qui fleurent l’hypocrisie et la pauvreté d’âme
La tristesse et l’ennui et des parfums infâmes
C’est la cour des miracles le carnaval des fous
Des vieilles qui se laquent des jeunes à genoux
Le théâtre de toute la misère humaine
Vous voici à Paris au devant de la scène
Prenez garde aux sourires ne croyez que la haine
Pour cinq qui respirent il y en a vingt qui saignent
Soyez sobre et sans fard évitez les regards
Un seul d’entre eux peut vous
Faire tomber dans le trou
Car c’est ainsi qu’on se retrouve
Abandonné sur les pavés de la capitale

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Petit passager

Petit passager qui observe le monde
De ses yeux ébahis
Ah bon c'est ça la vie ?
Petit passager perdu dans l'univers
Tu t'étonnes des tonnes
De honte sur la Terre
Vive les congés payés, mon petit passager
On s'en va en vacances s'aérer les neurones

Le mystère est entier, mon petit passager
Et la vie est secrète
Les fils se touchent et tout se tisse
Rien n'est aveugle en ce haut monde
Mon petit passager, tu te sens perdu
Mais n'aies pas peur il ne va rien t'arriver

Petit passager regarde les étoiles
Et me dit : Pourquoi tout ce foutoir ?
Petit passager regarde les détails
De mes mains de mes bras mais il ne comprend pas
Petit passager ne voit pas le temps passer
Trop heureux pour être vrai

Il a dans sa muse des trésors qu'il protège
Il ne veut pas offrir une once de vérité
Petit passager s'inquiète et s'entête
De la folie du monde, mais le monde c'est lui

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Les pigeons

C'est dans le ciel ça tourne en rond, mais c'est encore les pigeons
Et la merde sur les balcons, mais c'est encore les pigeons
Ca se prend pour des faucons, mais ce n'sont que des pigeons
Les pigeons ne font pas attention
Aux piétons et à la circulation

Refrain : Mais Paris n'serait plus Paris
Sans cette foule oisive et sale,
Paris est une volière
Mais ça ce n'est plus un mystère


Ecrasé sur le béton, mais c'est encore un pigeon
A mendier un vieux croûton, mais c'est encore un pigeon
Engagé dans la légion, mais c'est encore un pigeon
Et toi qui écoutes ma chanson...

Refrain
Paris est un pigeonnier
Dont on ne peut décoller

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Produire

Produire toujours produire
Carpe diem et voir le temps s’enfuir
Voici l’hymne de nos générations
Influencées par la mondialisation
Le temps c’est de l’argent pourtant le temps s’achète pas
Si tes heures te sont chères c’est que tu flippes du trépas
Tu traques le plaisir tu satisfais tes désirs
Parce que tu crois que l’ennui est la pire des maladies
Tu considères la vie comme un vase à remplir
Avoir eu tout ton saoûl avant de mourir
Ton malheur est d’avoir cru que ton souvenir
Servirait ton histoire pour les hommes à venir
Mais laisse tomber le temps pense un peu au présent
Car à penser à demain là tu t’oublies vraiment
Rien n’est plus important que toi en ce moment
Oublie le temps et l’argent et pose-toi maintenant

Produire toujours produire
Tu achètes tes souvenirs
Ton mot d’ordre c’est la rentabilité
Ta seule aspiration est la productivité
La société de consommation a envahi nos maisons
Elle a aussi envahi nos esprits et notre vision de la vie
Car nous passons notre temps à chercher les moyens de ne pas le perdre
Nous prenons du bon temps pour ne pas voir les minutes qui se perdent
Le mystère de la mort est en nous

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Raison d'Etat (La)

Les déchets nucléaires à six pieds sous terre
Les petits hommes verts doivent rester un mystère
Les magouilles politiques perdues dans la paperasse
Pour éviter la panique l'Etat nous les efface

Refrain : Personne ne doit savoir
C'est la raison d'Etat


Tous ces vils militaires qui tuent sur ordonnace
Trois cent mille légionnaires prêts à mourir pour la France
Des crimes innommables perpétrés en silence
Derrière les tristes masques de l'incompétence

Refrain

Ne crois pas tout c'qu'on dit man
Non, ne crois pas tout c'que tu vois
Ton coeur a ses raisons que les hommes politiques n'ont pas
Man il faut que tu saches, c'est la vérité qu'on te cache
Pour mieux pouvoir gouverner les politiques effacent les traces
Et manipulent les masses dans le but de garder leur place
Tu les vois qui ramassent chaque jour la caillasse
Mais la population se lasse de voir toujours les mêmes faces
Guider sa destinée dans l'impasse

Tous les mystères du monde nous restent insoupçonnés
Car une censure trop lourde a cru devoir se les garder
Les erreurs politiques nous sont toutes cachées
Par des descentes de flics plus ou moins justifiées
L'Etat a décidé de mettre un carré blanc
A ce qu'il a jugé être compromettant
L'Etat a décidé de nous cacher ses vices
Ses coupables sévices

Refrain

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Le sens du vent

Sentir souvent dans la nuit
Qu’on n’a jamais ce qu’on veut
Qu’on n’a pas le temps de vivre
Et qu’on pourrait être mieux
Qu’on est parti pour toujours
Sur le chemin épineux
Qui nous conduit à l’amour
Si l’on ouvre bien les yeux

REFRAIN : C’est pas une mince affaire
On traverse des galères
Ça nous prend tout notre temps
De chercher le sens du vent


Sentir qu’on n’est pas à plaindre
Mais qu’il y a bien des chemins
Comment choisir sans craindre
De le regretter demain
Tout faire pour pas languir
Trop longtemps à l’escale
D’un amour qui fait souffrir
Mais qu’on croyait idéal

REFRAIN

On a fait bien des faux pas
On s’est laissé piéger
Mais qu’avons-nous risqué là
Pour se sentir exister ?
On n’a pas toujours compris
C’que nous d’mandait la vie
Le sort s’acharne sur ceux
Qui font tout pour être heureux

REFRAIN

Mais s’il y a de l’espoir
C’est où qu’il faut chercher ?
Sauter de branches illusoires
En liens qui se sont brisés
Qui connaît la formule ?
Où l’avons-nous cachée ?
Sous la mer ou sur la lune ?
En tous cas on s’est donné !

REFRAIN x2

C’est pas une mince affaire
De chercher le sens du vent !

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Si l'on m'avait dit

Si l’on m’avait dit
Que ça se passait comme ça ici
J’aurais réfléchi avant de venir
Si l’on m’avait dit
Que je serais si mal aujourd’hui
J’en aurais fi ni pour pas souffrir

Mais personne ne dit
Aux enfants quand ils sont petits
Qu’ils en baveront toute leur vie


Et j’ai vécu si longtemps
Dans l’illusion du monde des grands
Où l’on peut prendre tout son temps
Et faire tout ce qu’on peut pas avant
C’était faux je l’ai bien compris
Cette lucidité m’a détruit

On m’aurait prévenu
Je serais sans doute pas venu
Je me serais pendu avec mon cordon
J’aurais pas voulu
Naître dans un monde corrompu
Je me serais noyé dans mon biberon

Mais personne ne dit
Aux enfants quand ils sont petits
Qu’ils en baveront toute leur vie


Et ils s’amusent à nous faire croire
A tout un tas de fausses histoires
Ils rient quand on a peur du noir
Ils veulent jamais qu’on se couche tard

Et maintenant que je suis quelqu’un
Je crois que je préférais quand j’étais rien

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Soleil (Le)

Le soleil sait faire attendre
S'il faut du temps pour comprendre
C'est en chemin qu'on moissonne
Egratigné par les roses
Le soleil sait faire attendre
S'il faut du temps pour apprendre
C'est en chemin qu'on s'raisonne
Egratigné par les hommes
Le bonheur sait s'faire attendre
S'il faut du temps pour s'en prendre
C'est en chemin qu'on déconne
Egratigné par personne
La vie est douce à s'méprendre
S'il faut du temps pour apprendre
C'est ainsi que va la vie
Egratigné par la pluie
Le ciel bleu sait s'faire attendre
S'il faut du temps pour comprendre
C'est ainsi que va la vie
Parfois sous les nuages gris
C'est en chemin qu'on fait l'homme
Et l'amour pour la vie

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Toujours être au top

Aujourd'hui c'est terrible
Temps moche trop chaud trop couvert
Vent mouillé froid mal partout mal dans ma peau
Prêt à m'énerver pour rien
Sentiment d'échec, réservoir d'espoir à sec
Sentiment d'être dans l'erreur quoiqu'on fasse
Pas de solution pas d'échappatoire
Fatigue totale généralisée : tout le monde me semble touché

Refrain : Il faudrait toujours être au top, toujours être au top,
Toujours être au top, il faudrait toujours être au top


Alors on prend des pilules
Pilules de l'amour, pilules du bonheur
Pilules pour le coeur, pilules pour toujours
Des pilules qui t'font du bien là où tu as mal
Tu as mal à la vie manlaisse moi te dire
Tu as mal à la vie man aucune pilule ne peut te guérir
Tu as mal à la vie man laisse toi aller
Tu as mal à la vie man arrête de te soigner

Refrain

Efficacité productivité trop de pilules ingérées
On gobe pour durer on gobe pour bander
On gobe pour oublier tout ce qu'on a déjà gobé

Refrain

Donne le maximum quand tu vois qu'ça déconne
Ne pénètre pas dans le labyrinthe Babylone
Résiste à la pression man dans les mégapoles
Et fais bien attention gare à toi si tu t'affoles
La monnaie a déjà converti trop de personnes
Et plus ces gens en ont man et moins ces gens en donnent
Ils amassent le pognon n'en font profiter personnes
Ne font pas attention à la colère qui résonne
Ne voient que leur condition et jamais ne s'étonnent
De voir des millions d'enfants de femmes et d'hommes
Crever la dalle en Afrique qui jamais ne pardonne
Ce système politique qui les affame les assomme
Moi qui n'ai jamais faim même moi ça m'étonne
Qu'une poignée d'êtres humains dirige la Terre en somme
J'ai peur pour demain c'est pourquoi je prends le microphone
Je toaste je tchatche man je donne le maximum

Refrain

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Virage (Le)

On scande à la raison pure une chanson voilée
Une pensée à la césure qui nous ferait vibrer
A la vie et à l'aventure une séance de ciné
On chantera dans la voiture avant de se quitter
Comme on rêve nos vies belles comme une étincelle
On chantera l'amour et jusqu'au petit jour
On fêtera la vie qui nous entraîne dans ses ruelles
Avec un sourire un peu sauvage, gare au virage

Pour une fois qu'on était réunis à parler de la vie
Qu'on avait contre-fait ensemble nos idées
Qu'on était pas restés en camps retranchés
On aurait pu trouver un moyen pour rentrer entier
Mais on a passé l'âge des châtiments
On croit bien que l'orage des sentiments
Suffit à pardonner nos égarements, gare au cadran

On voulait s'approcher de notre vérité
On voulait se panser nos douleurs et nos plaies
On croyait qu'on était sûrs d'être à l'arrivée
Une poignée de couplets au refrain partagé
C'est l'destin quand la vie nous abreuve
Sans avoir de preuve on est entre ses mains
C'est l'destin quand la vie nous chavire
Et nous regarde partir avec un peu d'chagrin, gare au sapin

Si je chante cette frêle histoire
Sans broyer du noir avec un peu d'espoir
L'amitié n'aime pas les bagarres
Et la vie nous sépare plus tôt qu'on ne le croit
Et c'est comme ça

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